[pv : Mad]Très tôt le matin

Il pleuvait fort se matin là. Tous les élèves du Collège étaient à l'interieur, soit parce qu'ils dormaient encore, en effet le soleil finissait de se lever dans le ciel, soit parce qu'ils avaient peure d'avoire trop froid ou d'attreppé une quelconque maladie. Plus un bruit n'était dans le parc.
Malgrès tous cela Remus, un élève de cinquième année, était pourtant trampé jusqu'au os. En effet, il arrivé de dehors mais ne tramblé pas. Il ne ressentait rien, que se soit le froid des vêtements, ou lambeaux de vêtement, sur sa peau, ou bien le sang qui s'échapper de la plaie ouverte qu'il s'était faite au court de la nuit.
La pleine lune avait était, encore une foie, effroyable, le corp de l'adolescent avait un foie une be plus beaucoups soufert. Il s'était cette foie mordue, sauvagement, à l'épaule droite, à la cuisse gauche et au mollet droit. Il avait tellement perdue de sang au cours de la nuit qu'il lui était donc impossible se sentir une soufrance quelconque.

Lorsqu'il était enfin entré dans le château pour la première foie de la journée, le jeune homme avait emprunté un passage secret qui l'avait mené à l'étage de la salle de bains de préfets. Endrois où il s'était d'ailleurs rendue après avoir récupérait une des ses tenus propres qu'il avait prit soins de caché derrière une tapisserie qui abritait une niche dans le mure du couloire. Il s'était lavé et avait posé des pansements sur ses plait qu'il avait désinfecté à la manière des moldus.
Il commençait à sentir la douleur dans ses jambes et son épaules en parti à cause du savons qui s'y était infiltrait. Pour ne pas avoir à pensé au pointes de douleurs qui lui transpèrsait ses plaies, le griffondor entonna le chan de poudlard.

" Poudlard, pou du Lard du Poudlard,
Apprends-nous ce qu'il faut savoir,
Que l'on soit jeune ou iveux ou chauve, "

Il s'était assit et avait enfilait son pantalon noire en grimaçant, puis il ajusta son ceinturon et atrappa sa chemise tout en continuant de chanter.

" Ou qu'on ait les jambes en guimauve,
On veut avoir la tête bien plein
Jusqu'à en avoir le migraine "

Il enfilla une première manche, la gauche, et lorsqu'il commença à mètre la seconde l'élève étouffa un juron :

" Car pour l'instant c'est du jus d'âne,
Qui mijote dans nos crâaaaïïïe !!! "

Il attendit de reprendre son soufle et finit d'enfillait sa chemise qu'il boutonna jusqu'à l'avant dernier bouton en partant du bas. Il sorti de la salle de bains, enportant ses affaires sale. Il descendit au rez-de-chausset et lorsqu'il fut au bas des escaliers le garçon tourna et se retrouva fasse à un tableau avec une poire en son centre qu'il chatouilla. Une poignée de porte apparue à la place. Il l'empoigna tout en la tournant et poussa la porte. C'était le repère des elfes de maison. Comme à son habitude Remus déposa dans un coins où se trouvait un panier de linge sale.

Il remonta dans les étages quand il entendit un bruit de pas dans le couloir où il se trouvait. Evidement il n'y avait pas de passage secret à cette endrois là. Mais un préssentiment lui dit que se n'était pas le congierge

[I'm sooooo sorry! J'étais super occupée ces derniers jours, je pensais vraiment trouver le temps de répondre... Mais non!Enfin, c'est fini, demain, je suis en vacances! Freeeeedom! hou 2

^^]

C'est une chose étrange que les ennuis. Il arrive parfois qu'on se tienne à carreau _oui, oui, ça arrive aussi_ , qu'on fasse tout sauf n'importe quoi pour les éviter, parce que bon, on mérite tout de même bien sa petite vie tranquille, non? Eh bien, non, justement. C'est quand on cherche le plus à les éviter que les ennuis et autres problèmes en tout genre vous sautent dessus. Et Mad avait eu beau prendre force bonnes résolutions, il fallait encore que ça retombe dessus. Certes, il faut bien l'avouer, c'était un peu de sa faute... Mais pas tout à fait. C'est l'autre, cette petite pimbêche, qui l'avait provoquée! Qu'est-ce qu'elle pouvait faire, pauvre agnelle innocente, devant un tel démon tentateur.
La jeune fille éclata d'un rire sec et amer, faisant doucement valser ses cheveux d'un roux sombre. Sa mauvaise foi était effarante. La vérité, c'est qu'elle, et elle seule, avait failli. Depuis quelques temps, Mad avait réussi à s’empêcher de voler. Contourner sa vilaine maladie, réussir, qui sait, à la maîtriser, c’était une source de bonheur infaillible pour elle, qui ne croyait en rien d’autre que le self-control. Jusqu’ici, elle avait réussi. Hélas, cette nuit avait été vraiment mauvaise. Toujours plus rongée par sa haine, elle s’était constamment tournée et retournée dans son lit, sans parvenir une minute à dormir. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’horreur, à la déshumanisation la plus totale qui pouvait paradoxalement saisir le genre humain. Comment accepter de vivre au milieu de pareils êtres ? Et si l’on refusait, comme mener sa révolte ? Parce que le problème du refus, c’est que poussé au bout, il mène au suicide, ou au meurtre. Or le suicide est une lâcheté, et le meurtre est la base de sa révolte, sa raison même, non ? Elle pouvait refuser la société, mais pouvait-elle refuser le genre humain, sinon en tombant dans des bassesses encore plus désastreuses que celles commises par l’espèce humaine ? Où est la pureté, si elle ne se trouve pas en l’homme ?
Ce n’étaient que des questions, et pas la moindre trace de réponse. Elle tint malgré tout presque jusqu’au lever du jour, il devait être quatre ou cinq heures quand, à bout de force, elle se leva d’un bond, et sortit après s’être rapidement habillée.
Mais, avant cela, elle rassembla ses quelques affaires, un carnet de notes, son coutelas, et un livre de Métamorphose au cas où le travail pourrait l’apaiser. C’est à l’instant où elle glissait le tout dans son sac que le soleil apparut et qu’un éclair attira son regard. C’était un miroir, incorporé dans une minuscule trousse de maquillage, qui répercutait la lueur de l’astre du jour. Cane dura qu’un instant. Il lui sembla que le miroir recelait une réponse, quelque chose, et que l’ « aube aux doigts roses », le grand aède lui-même, lui désignait le miroir. En une seconde, tout était fait : ses doigts avaient saisi l’objet, et ses pas rapides l’avaient menée déjà dans le couloir, où elle préféra continuer de marcher, très vite, plutôt que de se forcer à réfléchir, et aussi au cas où quelqu’un l’aurait vue. Ce n’est qu’après être sortie du dortoir qu’elle s’immobilisa, respira un grand coup. Tremblant un peu, elle ouvrit sa main, et observa durant quelques instants la petite trousse. C’était d’autant plus bête qu’elle ne se maquillait jamais. Elle ne savait pas trop quoi faire, il serait risqué d’aller le reporter, car certaines personnes commençaient de se lever, vers cette heure. Elle était trop fière pour risquer de se faire prendre, et trop lâche pour le rendre en mains propres à la personne en question. Il ne lui restait donc plus qu’à le garder, à enfouir ce vilain témoignage de son maudit penchant. Et si possible oublier ce pêché lui-même.
Elle marcha durant quelques instants, et comme le temps n’était pas très beau, elle erra quelques temps durant dans les couloirs. Mais son mal la déchirait, et, une fois arrivée au premier étage, elle ne put résister, et sortit à nouveau, d’un geste vif, l’objet qu’elle avait dérobé. Ce n’est qu’ensuite qu’elle eut l’impression d’une présence. Elle leva les yeux, et vit un garçon en face d’elle, qui devait avoir son page. Une demi-seconde lui suffit pour constater que c’était un des Maraudeurs… C’était bien sa veine, ça ! Comment se nommait-il, déjà ? Ah oui, Lupin. Ce qui l’embêtait, c’est qu’il y avait cet objet dans ses mains, qui la gênait effroyablement. Ses yeux revenaient constamment à lui, et c’est en baissant le regard, l’air inquiet, qu’elle marmonna en direction du jeune homme un vague :

- S’lut

S’apercevrait-il qu’elle avait volé ce truc infâme ? Il ne le fallait pas, et pourtant elle sentait qu’elle se rendait suspecte à ne pouvoir quitter ainsi des yeux le petit miroir qui reflétait son regard d’acier. Elle réussit enfin à lever la tête, et fixa Lupin d’un air un peu interrogatif, car elle ne se sentait pas capable de prendre en cet instant un air résolu, et encore moins le visage fier qu’elle adressait généralement aux Maraudeurs.

Remus était sûr d’avoir entendue du bruit. Comme quelqu’un qui marchait à pas lent. Les bruits s’étaient arrêtait brusquement. Il tourna la tête, personne ne se trouvait derrière lui, sur les côtés non plus, il ne restait qu’une solution.
Il tourna à l’angle du couloir et vit une adolescente entrains de triturait quelque chose dans ses mains. Il n’arriva pas à le distingué au premier coups d’œil puisque c’était un petit objet. Il plissa les yeux et s’avança essayant de savoir se qu’elle tenait si serrer dans ses mains.
Quand il vit de quoi il s’agissait le Maraudeur eut un petit sourire amusé. Sentant la présence de lycan la fille avait relevait la tête et lui avait souhaitait une bonne journée en mâchant ce mot. Le regard de l’adolescente finissait toujours par atterrire, d’une manière ou d’un autre, sur cette objet.
Cela aurait bien sûr parue suspicieux à Remus s’il ne revenait pas d’une nuit blanche à se mordre pour assouvir sa soif de sang et de chair. Non, il ne se douta de rien et répondit le plus naturellement qu’il put à la jeune fille.

« Bonjour Mademoiselle ! »

C’était un peu trop gros non dis comme ça ? On ne s’adresse pas à quelqu’un de son âge en l’appelant : « Mademoiselle » ou bien « Monsieur » si c’était un garçon... Qu’il était donc stupide ! Pour en revenir à nos moutons, ce qui mit « la puce à l’oreille » de Remus fut l’attitude de sa camarade de classe. En effet, elle ne prenait pas l’air qu’elle avait coutume de prendre, semble-t-il, lorsqu’elle s’adressait à l’un des Maraudeurs. Elle le regardait avec un air interrogatif. Avait-elle oublier qu’elle s’adressait à l’un des célèbres ami que formait le célèbre quatuor auquel il appartenait ? Non ! cela semblait évidant. Il y avait autre chose, mais à cette heures… Voilà, c’était ça ! Elle n’était pas une préfette et encore moins u préfet, il était extrêmement tôt le règlement interdisait de se trouvait dans le château à une heure aussi matinal. L’aube venait de laissait place à la rosé du matin depuis seulement quelques minutes.

« Ne devrait vous pas être coucher à cette heure Mad ? »

Remus avait enfin commençait à redevenir lui-même ! Et même après sa transformation de loup en humain il continuait à avoir certain réflexes qu’on les animaux. C’est aussi un peu grâce à sa qu’il avait senti le trouble de la jeune fille et aussi grâce à cela qu’il avait entendu ses bruits de pas dans le couloirs, qui normalement, pour quelqu’un de plongeait dans ses pensés n’aurait pas entendu. Parfois le lycan arrivait même à pensait qu’il n’y avait pas que du mauvais dans ses transformations forcé et que, d’un certain côté sa l’aidé de temps en temps.

« Es-tu une préfette ? Je ne me souviens plus qui occupe se poste dans ta maison ? »

Remus avait, la encore parlait le plus posément possible, mais il sentait qu’il ne pourrait pas tenir bien longtemps à cause de ses blessures à répétitions…

Mad tenta de rassembler ce qu'elle savait de Lupin... Intelligent, doué... Plus sage que les autres Maraudeurs... En réalité, elle ne connaissait pas grand chose de ce garçon. Elle s'étonna un instant qu'il soit ami avec Sirius and co... Il lui faisait, en réalité, plus penser à Lily Evans qu'à ces crétins de Maraudeurs. Bah, elle se trompait, sans doute. Ca n'avait pas tant d'importance. Elle avait toujours pensé que ce qui fait de nous ce que nous sommes, e sont nos actes, pas vraiment notre caractère. Quand on enlève tout le reste, les actions seules subsistent. Et il faisait partie des Maraudeurs. Elle ne répondit pas d'abord quand il la salua, releva seulement qu'il l'avait appelée "Mademoiselle". C'était étrangement cérémonieux, ça amusa un peu Mad. Puis il sembla se reprendre, et lui demanda si elle ne ferait pas mieux d'être couchée. Enfin, qu'est-ce qu'il lui prenait ? Elle laissa la fierté l'envahir, et dit en se rengorgeant :

- Je ne vois pas ce que je ferais couchée ? Le matin est si beau, et personne n'en profite. Et puis, si tu as envie de faire la morale, il y a bien d'autres personnes à qui tu pourrais reprocher certaines choses.

C'est vrai, s'il était si sage, que ne s'occupait-il de ses fameux amis ? Non, très certainement, il avait décidé de l'énerver. Elle jeta un nouveau regard vers le petit objet qu'elle tenait en main. Mon Dieu! Mais c'est pour cela qu'il l'interrogeait! Il avait deviné, évidemment! Il allait le lui prendre, cela, à la limite, elle s'en foutait un peu, mais surtout, il allait dire à tout le monde qu'elle avait emprunté le miroir... Emprunté ? Bon, d'accord. Volé. Mais le mot est si laid, voler, quand il prend ce sens là. Ca, elle ne pouvait en tout cas pas l'accepter. Elle voulut parler, mais l'objet qui lui déchirait l'esprit l'en empêcha. Elle releva la tête et, retrouvant son air hésitant, elle observa Lupin. Il semblait étrange, un peu sur le qui-vive, et en même temps très fatigué. Il lui semblait mal en point, presque sur le point de craquer, et cette vision fit naître chez Mad une certaine sympathie. Elle fit ue grimace qui pouvait ressembler à un sourire, puis, d'une voix encore rauque, mais un peu adoucie, elle lui demanda simplement :

- Ca va ?

Elle l'observa, un peu étonnée tout de même. Il ne paraissait vraiment pas dans son assiette, comme après une nuit blanche. Remarquez, elle devait avoir un peu le même genre de tête, avec le peu de temps qu'elle avait dormi cette nuit-là. Masi d'abord, lui, qu'est-ce qu'il faisait là ? C'était étrange, tout de même, de voir un bon garçon comme lui dehors à cette heure-là, avec l'air de n'avoir pas dormi de la nuit, et les vêtements en lambeaux. Bah, il fallait qu'elle se resaisisse. Cela ne la regardait pas. Elle se mordilla les lèvres, et fixa à nouveau le petit miroir. Ca, c'était un problème qui méritait toute son attention. Parce que si, vraiment, il soupçonnait quelque chose, sa vie était foutue. Elle perdrait son honneur, et, peut-être, sa place dans l'école de sorcellerie. Elle serait sans-doute renvoyée. Cette pensée la glaça d'effroi. Si c'était le cas, elle devrair retourner chez sa mère. Cela, elle ne le voulait pas. Elle ne pouvait plus la supporter, et, comme elle l'avait lu en substance d'un auteur moldu, connaître ses parents aussi peu que possible guérit d ela peur de leur ressembler. Chaque fois qu'elle voyait sa mère, elle trouvait qu'elles se ressemblaient, beaucoup trop, et elle se sentait, quelque part, coupable autant qu'elle de la mort de son père. Elle retint les larmes qui commençaient à se former dans ses yeux, puis fixa de nouveau Remus, et se mit à parler, sans réellement s'en rendre compte.

- Je fais des choses horribles souvent, il m'arrive de ne pas me reconnaître. Et même, je ne me maîtrise pas, je ne pourrais pas m'en empêcher. C'est comme s'il y avait deux Mad. Tu peux comprendre ça, toi ?

La confession était étrange, ça n'était pas franchement son genre. En plus, ce garçon lui était pratiquement inconnu, et ne lui était même pas sympathique. C'était une drôle d'idée, réellement, que de dire cela, mais elle était trop fatiguée pour jouer la comédie, trop lasse. Ce qu'elle voulait, c'était qu'il comprenne qu'elle n'en avait pas fait exprès, que c'était de la faute de sa mère, tout, et que s'il racontait tout, elle devrait la supporter encore. Mais son père était bel et bien mort, plus ou moins tué par sa mère, et ses actes irresponsables. Cela, elle n'y pouvait rien. Tout ce qu'elle pouvait, c'était rester ici, se détacher de ces histoires du passé, et tâche de se construire elle-même, de préparer un futur meilleur. Silencieuse, elle fixa Lupin d'un regard à la fois intense et rempli d'une tristesse indicible